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Par Modotre le 15 Février 2012 à 07:48
… et – comme un condamné à vie
à la frontière de ta mort
où j’attends que l’on me délie
de tout ce qui retient mon corps –
Eperdument je me souviens
Quand tu disais, prenant ma main :« Ta terre à toi … elle est mon Ciel ! »
… et je voyais tes rêveries
fourmillonnantes d’irréel
peindre au néant de chaque nuit
une éternité de lumière :
toile d’esprit sur fond lunaire
toile de cœur dans l’infini
où par ta mort enfin tu vis.Marie-Claude Pellerin
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