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    … et – comme un condamné à vie01
              à la frontière de ta mort
              où j’attends que l’on me délie
              de tout ce qui retient mon corps –
       Eperdument je me souviens
       Quand tu disais, prenant ma main :

       « Ta terre à toi … elle est mon Ciel ! »

    … et je voyais tes rêveries
       fourmillonnantes d’irréel
       peindre au néant de chaque nuit
       une éternité de lumière : 
       toile d’esprit sur fond lunaire
       toile de cœur dans l’infini
       où par ta mort enfin tu vis.

    Marie-Claude Pellerin


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