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    03. LE PEINTRE EN PRINTEMPS

    LE PEINTRE EN PRINTEMPS

     

    Du faisceau-plume de ses cils
    Puisant à ses yeux l'espérance,
    Il reverdit tous les avrils
    De mon coeur-jachère en vacance.

    Puis tout près du Ciel il cueillit
    Cent bouquets pailletés de fête
    Qu'il sema sur ma froide nuit
    Pour faire un jardin dans ma tête.

    Enfin : pour tirer du coma
    Mon trompe-deuil en taupinière,
    A mon regard il dessina
    Un grand papillon de lumière.

    Marie-Claude Pellerin


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