• SEUL...

     

    Piégé dans cette immensité

    D’un monde où grouillent au pluriel

    Des essaims de « je » trop nombr-eux

    M’emmiellant jusqu’à la nausée…

     

    Piégé dans cette immensité

    M’arracher de la multitude

    Et m’emmitoufler sur mon île

    Où, dans un monde au singulier,

    « Je »... dialogue avec son nombr-il.


    12 février 2013 - Marie-Claude Pellerin, sur une idée de Catherine Valantin


    votre commentaire