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Par Modotre le 23 Mars 2012 à 13:09
L'enfant assis sur la banquette
Croisait et décroisait ses mains
Tout en contemplant la languette
De ses souliers trotte-cheminsTandis que vacillait la flamme
D'une bougie au diapason
Du souhait secret de son âme
Le hantant jusqu'à déraison.Dès lors pour se donner courage
Il s'imaginait qu'ingénu
Il osait, malgré son jeune âge,
Dire à la Femme : "M'aimes-tu ?..."Et que bercé par ses murmures
"Oui... mon petit ! ... Immensément !"
Il jetait au loin ses chaussures
Pour s'endormir tout doucement.Marie-Claude Pellerin
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