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Par Modotre le 24 Août 2012 à 07:32
Son cœur trop lourd à n’y pas croire
Semblait charrier dans son flanc
Les détritus de sa mémoire
Qu’épaississaient, bourbeux, son sang.
L’aube était basse et la marée
Haute en son âcre salaison
Dessinait comme une trouée
L’invitant à plonger dedans.
À son cou nu tel une pierre
Son cœur immense il attacha
Puis, aquatique mise en bière,
Dans l’océan fou s’ennoya.Marie-Claude Pellerin
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